Un projet solidaire de grande envergure

Ce projet a commencé en 2011 en République Dominicaine et représente aujourd’hui :

20
hectares

en Guinée, dans la sous-préfecture de Tanéné

1
projet pilote

1 hectare planté avec des arbres à feuilles et 1 ha avec des arbres à graines

8
salariés

à temps plein

40
saisonniers

50
familles

bénéficiant du projet

La naissance du projet en République Dominicaine

Pierre BAGNIS, fondateur et Directeur Général de LT Labo depuis 1997, décide en 2011 de prendre une retraite bien méritée sous le soleil de République Dominicaine et de laisser l’entreprise familiale entre les mains de ses fils Olivier et Benjamin. 

Là-bas, il découvre l’arbre Moringa. Les Dominicains prêtent à cet arbre, qui pousse à l’état sauvage dans les jardins ou les rues, des vertus santé et beauté. Intrigué, Pierre BAGNIS se documente sur cet « arbre miracle » bien connu de la Médecine Ayurvédique. Au fil de ses lectures et de ses échanges avec les locaux, il découvre que toutes les parties de cet arbre peuvent être utiles :

  • Les feuilles, riches en protéines et micronutriments, peuvent  se cuisiner ou être séchées et réduites en poudre.
  • Les graines issues des gousses peuvent être pressées, afin d’obtenir une huile riche en acides gras rares (oméga 7).
  • Les tourteaux (ce qu’il reste des graines, une fois pressées) peuvent être utilisés dans le processus de traitement de l’eau. Une fois broyés puis réduits en poudre, ils permettent de limiter considérablement les impuretés de l’eau traitée.

En plus de tout cela, l’arbre a des avantages non négligeables. Il pousse vite (jusqu’à 4 mètres par an) et peut se contenter d’un sol pauvre et aride. Il est très productif : les récoltes de feuilles peuvent avoir lieu jusqu’à 6 fois par an ; les récoltes de graines 2 fois par an.

La naissance du projet en République Dominicaine

Pierre BAGNIS, fondateur et Directeur Général de LT Labo depuis 1997, décide en 2011 de prendre une retraite bien méritée sous le soleil de République Dominicaine et de laisser l’entreprise familiale entre les mains de ses fils Olivier et Benjamin. 

Là-bas, il découvre l’arbre Moringa. Les Dominicains prêtent à cet arbre, qui pousse à l’état sauvage dans les jardins ou les rues, des vertus santé et beauté. Intrigué, Pierre BAGNIS se documente sur cet « arbre miracle » bien connu de la Médecine Ayurvédique. Au fil de ses lectures et de ses échanges avec les locaux, il découvre que toutes les parties de cet arbre peuvent être utiles :

  • Les feuilles, riches en protéines et micronutriments, peuvent  se cuisiner ou être séchées et réduites en poudre.
  • Les graines issues des gousses peuvent être pressées, afin d’obtenir une huile riche en acides gras rares (oméga 7).
  • Les tourteaux (ce qu’il reste des graines, une fois pressées) peuvent être utilisés dans le processus de traitement de l’eau. Une fois broyés puis réduits en poudre, ils permettent de limiter considérablement les impuretés de l’eau traitée.

En plus de tout cela, l’arbre a des avantages non négligeables. Il pousse vite (jusqu’à 4 mètres par an) et peut se contenter d’un sol pauvre et aride. Il est très productif : les récoltes de feuilles peuvent avoir lieu jusqu’à 6 fois par an ; les récoltes de graines 2 fois par an.

Le développement du projet en République Dominicaine

Face à tant de bénéfices, Pierre, infatigable entrepreneur et idéaliste dans l’âme, mesure l’extraordinaire potentiel humanitaire de cet arbre. Les idées fourmillent dans sa tête et progressivement, un projet ambitieux se dessine : créer une plantation de moringa pour solutionner le problème de l’accès à l’eau potable. Pour cela, il envisage de développer des sachets de poudre de tourteau. Un sachet dilué dans une bouteille permettrait de limiter au maximum le recours à des produits chimiques et de se substituer aux floculants onéreux, habituellement utilisés, comme le sulfate d’albumine. Ces sachets pourraient être proposés, à prix coûtant, à des organisations humanitaires internationales. Ce serait une révolution pour les 750 millions de personnes à travers le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable. Pierre estime que 5000 hectares seraient nécessaires pour mener à bien ce projet.

Pierre envisage une filière complète. Planter des arbres Moringa permettrait de valoriser les tourteaux issus des graines mais aussi les graines pressées qui fournissent une huile de grande qualité et les feuilles des arbres pour  développer une filière équitable de produits biologiques à base de moringa. Le concept étant de vendre une partie de la production à un prix juste et de donner l’autre partie aux personnes en grande nécessité (personnes âgées, malades, enfants malnutris, femmes enceintes et allaitantes). Pour les populations locales, cela permettrait également de créer des emplois agricoles, de distribuer des salaires décents, de favoriser l’autonomisation et ainsi lutter contre l’exode rural.

Un vrai projet éco-solidaire.

Le lancement du projet en République Dominicaine

Pour lancer son projet, de nombreuses visites de terrains sont faites à travers l’île, avec ses fils Olivier et Benjamin, très impliqués dans ce projet. Finalement, le choix se porte sur un terrain proche de la frontière haïtienne. Un partenariat est élaboré avec un moulin afin de presser les graines. Dans ses démarches, Pierre bénéficie de l’appui du Ministère de l’Agriculture. Le projet commence à prendre forme. Malheureusement, Pierre s’éteint début 2016, à l’âge de 86 ans, laissant à ses fils un immense chagrin et un goût d’inachevé.

La reprise du flambeau

Si une partie du projet de Pierre BAGNIS a bien vu le jour, avec la création de la gamme de gélules de Moringa bio « éthik Planète », ce n’est pas le cas de celui de la plantation de 5000 hectares qui paraissait quelque peu utopique.

Avec le même esprit entrepreneurial que leur père et une irrésistible envie de faire vivre ses projets, Olivier et Benjamin décident de poursuivre l’idée d’une plantation.

Des travaux de recherche documentaire et technique sont entrepris au préalable, grâce à un partenariat avec l’Institut National d’Etudes Supérieures Agronomiques de Montpellier (Supagro). Les  systèmes d’irrigation ou les méthodes de culture font notamment l’objet de ces recherches.

Sélection d'un site de plantation

Au printemps 2017, ils partent en Guinée Conakry. Olivier et Benjamin sélectionnent plusieurs sites susceptibles d’accueillir une plantation de Moringa. Ils se rendent alors dans les zones sélectionnées où ils rencontrent les chefs de village ainsi que les villageois pour se présenter et parler de leur projet. L’idée est accueillie avec enthousiasme par les villageois, et les discussions se poursuivent souvent tard dans la nuit autour d’un repas convivial, signe de l’adhésion des populations. Sur le terrain, des échantillons de terre sont prélevés pour analyser la nature du sol et valider qu’elle puisse être utilisée dans le cadre d’une plantation labellisée biologique.

Pour les aider dans la concrétisation du projet, ils rencontrent Joël VIVION, membre très actif de l’association MICROFEL. Cette association à caractère humanitaire étudie la faisabilité de projets et les accompagne dans leur réalisation pour s’assurer de leur continuité. L’association intervient en Afrique : Guinée, Burkina Faso, Mali, Niger, Madagascar…

Un deuxième voyage en Guinée, réalisé avec Joël VIVION, permet de confirmer le choix du terrain sélectionné. Celui-ci se trouve à proximité d’une rivière, un avantage non négligeable pour arroser la future plantation.  Ce voyage a aussi pour objectifs de rencontrer les personnes qui composeront la future équipe et d’informer ces futurs agriculteurs de tous les bienfaits du moringa. Avec le temps, la connaissance des populations locales sur cet arbre s’est quelque peu perdue. La formation porte également sur les techniques de maraîchage, la taille des arbres…

Lors de ce voyage, le terrain est nettoyé et les premiers semis sont plantés

Démarrage du projet pilote

En janvier 2019, le projet pilote démarre. Les graines collectées sur les arbres par des cueilleurs locaux sont plantées, de façon à obtenir 1 hectare d’arbres « à feuilles » et 1 hectare d’arbres « à graines ». C’est une petite étape avant le déploiement à grande échelle sur le terrain de 20 hectares. Elle est néanmoins déterminante.

En mai 2019, un nouveau voyage sur place permet de continuer de nettoyer et préparer les terres, de s’occuper des pépinières. Une serre est montée, ainsi qu’un bâtiment pour l’entreposage et un lieu de vie pour les travailleurs agricoles. Le premier système d’irrigation est mis en place.

Vallée Moringa, c’est l’aboutissement d’un projet au long cours, un projet de famille, un projet de coeur. Ce projet est très éloigné de ceux financés par de grands mécènes. Olivier et Benjamin ont donné de leurs personnes pour que ce projet voie le jour, de l’expédition quelque peu rocambolesque d’un tracteur en Guinée, à la récolte de graines, à la plantation des arbres, à la construction de bâtiments en parpaings « faits-maison »…