Pourquoi consommer des compléments alimentaires
Appauvrissement inquiétant des minéraux et vitamines des aliments frais
Une pomme d’aujourd’hui c’est 100 fois moins de vitamine C qu’en 1950
Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 50, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette !
Un constat de départ : depuis près d’un demi-siècle, la consommation de produits non transformés* s’amoindrit (*produits frais) avec, en parallèle, un accroissement de la sédentarité, donc une diminution des besoins énergétiques. De ce fait, apparaît un nouveau rapport entre besoins nutritionnels et prises alimentaires qui pourrait être à l’origine d’insuffisances, pour ne pas parler de carences…
Pour ne rien arranger, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel. Qu'il s'agisse des vitamines, des oméga 3 ou encore des oligo-éléments, notre organisme ne peut survivre sans nutriments. Mieux : plus ils sont présents dans notre alimentation, meilleure est notre santé. Or, c'est là que le bât blesse car nos fruits et légumes n'ont, semble-t-il, jamais été aussi pauvres en micro-nutriments.
Depuis les années 50, les scientifiques qui s'intéressent de près à la composition des aliments n’ont pu que constater le lent, mais inexorable, appauvrissement nutritionnel de nos primeurs. Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments. Ces travaux, résumés dans l’étude « Still No Free Lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute, confirment l’essor de la « calorie vide » : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé. Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par 2, par 25, voire par 100, en un demi-siècle. En 60 ans, les apports nutritionnels contenus dans les fruits et légumes ont nettement diminué. Le bilan est plutôt effrayant ! Par exemple, la pomme a perdu la quasi-totalité de la vitamine C qu’elle contenait. Même chose pour les pêches et les oranges qui ne contiennent pratiquement plus de vitamine A.
Vitamine C :
1 pomme de 1950 = 100 pommes de 2015
Vitamine A :
1 pêche de 1950 = 26 pêches de 2015 et 1 orange de 1950 = 21 oranges de 2015
Calcium : 1 brocoli de 1950 = 4 brocolis de 2015
Chacun a entendu parler de la fameuse recommandation qui préconise de manger « 5 fruits et légumes par jour », encore faut-il que les fruits et légumes en question aient toujours le même apport nutritionnel qu’on leur prête depuis de nombreuses années. D'après l’étude « Still no free lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute, décryptée par le site TerraEco, ce n’est clairement pas le cas. Le scientifique explique en effet que les nouvelles méthodes agricoles ont été mises en place au détriment des produits, et plus particulièrement des nutriments qu’ils possèdent. Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII et militant pour la préservation des semences anciennes, déplore : « Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif. » Les raisons d'une telle dégradation qualitative sont nombreuses. Première coupable, l'agriculture intensive (et notamment l'utilisation excessive d'engrais) qui appauvrit les sols et ne laisse pas le temps aux nutriments de se fixer dans les fruits et légumes. Le système d’import-export est également mis en cause : le non-respect de la saisonnalité impose d'aller chercher toujours plus loin des légumes et des fruits qui souffrent inévitablement de la réfrigération. Enfin, la sélection d’espèces à croissance rapide, qui produisent beaucoup, et qui « présentent bien » sur les étals, a non seulement uniformisé le goût mais a aussi considérablement contribué à cette perte de nutriments.
Afin de s'assurer de consommer suffisamment de micro-nutriments nécessaires à l'organisme, il est judicieux de consommer des compléments alimentaires concentrés.