Troubles digestifs et sport
Chez de nombreux sportifs, la pratique intensive entraîne des troubles gastro-intestinaux pendant ou juste après l’entraînement : crampes, brûlures, constipation, diarrhées, nausées, vomissements... Ce problème est très fréquent dans les disciplines sportives, caractérisées par des ondes de choc perturbant le tube digestif : course à pied, trail, marathon… Il peut affecter les performances sportives, pousser à l’abandon dans une compétition et perturber le confort de vie quotidien. Ces troubles limiteraient les performances dans 1/3 des cas et sont responsables de plus de 50% des causes d’abandon lors des épreuves de longue distance.
Pendant l'effort physique, tout le sang file vers les muscles (fonctionnement et oxygénation) et la peau (évacuation de la sueur), entraînant une diminution de l'apport sanguin artériel au niveau des viscères et du tube digestif (ischémie). Cette diminution du débit sanguin cause, essentiellement, une baisse de l'oxygénation des tissus et une perturbation du fonctionnement des cellules intestinales : diminution de l’intégrité de l’intestin, augmentation de la perméabilité intestinale qui ne fait alors plus office de barrière de protection. S'en suivent des difficultés d'absorption et d'assimilation des nutriments au niveau du tube digestif. Cette situation est amplifiée par le ballotage intestinal et l'accélération du transit qu'il provoque. Ce phénomène persiste en phase de récupération, plusieurs heures après l’exercice. Au niveau de l'estomac, la diminution du débit sanguin conduit à une augmentation de l'acidité et un assèchement de la muqueuse gastrique, pouvant occasionner une hypersensibilité aux solutions acides.
Parmi les mesures à prendre, il y a évidemment la bonne hygiène alimentaire du sportif :
- prendre le dernier repas 3 heures avant une compétition ou un entraînement. Non sollicité pour la digestion, l’organisme disposera ainsi de toute son énergie.
- éviter les aliments gras, épicés, sucrés et acides qui peuvent provoquer des régurgitations acides ou des brûlures, ainsi que les fibres dures à digérer.
- ne pas manger trop copieux le jour même ni la veille.
- bien s’hydrater.
- régénérer sa flore intestinale pour renforcer la barrière intestinale.
Une complémentation en probiotiques et prébiotiques est très intéressante, particulièrement en période d'entraînement intense et de compétition. Elle peut permettre d'éviter certaines contre-performances.
Les probiotiques, aussi appelés ferments lactiques, sont des micro-organismes vivants, bénéfiques à l’équilibre de la flore intestinale. Il existe de nombreuses souches de probiotiques, chacune ayant des effets bien spécifiques (action au niveau de l’intestin grêle, du côlon…) Comme les ferments lactiques sont fragiles et sensibles à l’acidité gastrique, il est primordial de les associer à des prébiotiques dont le rôle est de stimuler le développement et l’activité des probiotiques. Une formule associant probiotiques et prébiotiques est appelée « symbiotique ».
Cette complémentation peut se faire de façon ponctuelle (quelques semaines avant une compétition) ou de façon prolongée, en programme de fond. La prise de probiotiques est aussi conseillée après l’effort sportif. Les gélules se prennent à distance des repas, le matin ou le soir, avant le coucher.
Probioline Equilibre et Probioline Expert sont des formules symbiotiques offrant une action complète pour rééquilibrer la flore intestinale :
- un complexe de probiotiques, composé de 2 souches de lactobacilles et 1 souche de bifidobactéries ; technologie double enrobage des probiotiques, pour une meilleure stabilité.
- des fibres naturelles à effet prébiotique (gomme d’acacia) qui stimulent la croissance des bactéries bénéfiques.
- de la pectine de pomme qui offre 65% de fibres solubles pour finaliser le travail d’élimination et préserver le côlon des irritations.
Probioline Equilibre apporte 22,5 milliards de probiotiques pour le bien-être de la flore intestinale.
Probioline Expert apporte 33,8 milliards de probiotiques pour un rééquilibrage rapide de la flore intestinale.